Les fondus du cochonnet l’ont attendu avec impatience ! Les championnats du monde de pétanque se sont déroulés les 5 au 8 décembre dernier, au Zénith de Dijon. Cette compétition s’est conclue sur la victoire de l’équipe italienne face à Madagascar, au terme d’un affrontement épique. La triplette a mis fin à une disette de 45 ans, décrochant son quatrième titre mondial. Cependant, cette grande finale laisse place à des débats passionnés dans le monde bouliste. En effet, au vu des performances de chaque joueur et des aléas du jeu, les supporters s’accordent à dire que Madagascar n’a pas démérité au cours de cette partie de boules historique. FAC fait le point sur l’Italie, championne des mondiaux de pétanque 2024.
Une finale sous tension entre Madagascar et l’Italie
La finale des mondiaux de pétanque, Dijon 2024, s’est déroulée sans encombre le dimanche 8 décembre dernier.
Les deux finalistes, Madagascar et Italie, ont livré une bataille acharnée au sein du boulodrome. En effet, la partie de pétanque a duré plus de deux heures, tenant en haleine les spectateurs et téléspectateurs de tous horizons. Chaque mène a offert un spectacle de haut niveau, avec des échanges d’une précision et d’une intensité rares. Qu’il s’agisse des points parfaitement exécutés ou des tirs d’une extrême précision : chaque boule jouée a causé son lot de sueurs froides à l’équipe adverse.
L’équipe malgache était portée par son jeune prodige Jean-François Rakotondrainibe (« Zigle »), champion du monde de tir de précision 2024. Elle a démontré un fort potentiel offensif au fil des mènes. Par contre, l’Italie a eu plus de mal à s’imposer. Cependant, les membres de l’équipe de Diego Rizzi ont fait preuve d’une étonnante résilience. D’ailleurs, leur stratégie, boostée par les ramis, leur ont permis de prendre l’avantage dans les moments décisifs. La triplette a même réussi à décrocher à victoire 13-11, et le titre de champion du monde en triplé !
Italie championne des mondiaux de pétanque grâce aux « ramis » ?
Les pétanqueurs avertis connaissent déjà – et redoutent – les ramis. Cependant, ce n’est pas forcément le cas des profanes et des amateurs de pétanque qui ne connaissent pas encore le lexique du jeu de boules par cœur. Alors, le terme « ramis » fait référence à ces coups chanceux au boulodrome. Il s’agit d’aléas imprévisibles qui influencent le cours d’une partie de boules. Ils font ensuite pencher la balance en faveur d’une d’équipe ou de ses adversaires. Lors de cette finale, un fait de jeu crucial a marqué les esprits. En effet, Andrea Chiapello, bouliste italien, a traîné le but sur deux de ses boules, créant un avantage décisif pour son équipe. Ce coup involontaire a suscité des débats, car sans ce ramis favorable, Madagascar aurait pu l’emporter.
D’un autre côté, si les ramis avaient tourné à l’avantage des Malgaches, la triplette de Zigle aurait pu remporter l’or. Après tout, le niveau du tireur malgache ne fait aucun doute. Chaque boule tirée a le potentiel d’éliminer une boule adverse. Malgré six carreaux manqués pendant la partie, ce joueur a montré sa capacité exceptionnelle. En ce qui concerne le milieu, force est de constater que ses compétences se trouvaient au- dessus de leurs adversaires. Ainsi, Madagascar avait les moyens d’exploser leurs concurrents… avec un peu plus de chance !
Les forces en présence
Que les choses soient claires ! Chaque finaliste des mondiaux de pétanque, décembre 2024, n’a pas démérité. D’un côté, l’équipe malgache s’est présentée en pleine confiance après sa victoire en demi-finale contre la France (13-3). Zigle, fort de son sacre en tir de précision, a porté son équipe tout au long de la finale. Tandis que le reste de la triplette a démontré une cohésion et une créativité impressionnantes.
D’un autre côté, l’Italie a profité de l’expérience de Diego Rizzi et Alessio Cocciolo, champions du monde en doublette en 2022. Elle a capitalisé sur une préparation rigoureuse et une force mentale inébranlable pour décrocher le trophée. En effet, leur capacité à gérer la pression des grands et saisir la moindre occasion pour renverser la tendance ont été déterminantes dans les moments critiques.
Bref, si les Italiens ont su exploiter brillamment les aléas de la finale, il serait injuste de ne pas reconnaître la qualité de jeu des Malgaches. En effet, le duel entre Diego Rizzi et Zigle au tir a offert des séquences mémorables. De plus, les coups chanceux d’Andrea Chiapello, bien que contestés, s’inscrivent dans la logique même de la pétanque. Car, oui, dans les jeux de boules, la chance fait partie intégrante du jeu.
Italie championne des mondiaux de pétanque 2024 : Un événement à revivre et à débattre
Au-delà des débats sur le mérite, cette finale restera dans les annales du sport-boules. En effet, la victoire italienne met fin à 45 ans d’attente depuis leur dernier sacre en 1979. En succédant à la Thaïlande, elle consolide leur parmi les meilleurs boulistes du monde. De l’autre côté, Madagascar, malgré la défaite, repart la tête haute. Que ce soit pour tirer, pointer ou juste jouer à la pétanque en équipe, la triplette a prouvé sa valeur. D’ailleurs, cette finale nous rappelle que la pétanque n’est pas seulement une question de technique ou de stratégie. C’est aussi une question de passion et de « coups heureux » qui en font toute la richesse !