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La fédération française de pétanque et jeu provençal en difficulté financière

Emmanuel Macron entrevoit d’élargir les mesures de confinement dans tout le pays. En effet, dans certaines régions notamment en Île-de-France, les impacts du Covid-19 se font ressentir. Cette nouvelle est un coup dur pour ceux qui attendaient la venue du printemps pour jouer à la pétanque en plein air. Elle n’en est pas moins pour la fédération française de pétanque et jeu provençal. Celle-ci avoue être gravement touchée, sur le plan financier, par cette crise du coronavirus.

 

Le Covid-19, une menace qui plane toujours sur la France

De nombreux pétanqueurs ont attendu impatiemment la venue des beaux jours. Cependant, ils devront patienter encore un peu avant de dévaliser les boulodromes. En effet, mardi dernier, le nombre des hospitalisations à Paris a arpenté les 1520. Par ailleurs, sur 100 000 résidents d’Île-de-France, le nombre de nouveaux cas est estimé à 644. Ces statistiques ont alarmé le gouvernement, d’où la décision du président français, ce mercredi, de se prononcer sur les mesures à adopter afin de réprimer les effets de ce fléau planétaire.

 

La fédération française de pétanque et jeu provençal tire la sonnette d’alarme

Tout comme de nombreux secteurs, la pétanque est fortement touchée par cette pandémie. Depuis décembre dernier, la fédération de pétanque française peine à écouler ses licences. Soulignons qu’il s’agit d’une source de revenus inestimable pour cet organisme. Pour être encore plus précis encore, 75 % du budget annuel de la fédération française de pétanque et jeu provençal repose entièrement sur la mise en circulation de ces licences pros.

Malheureusement, le report du calendrier de la pétanque a réduit le nombre licences vendues à 107 000 au lieu de 280 000 habituellement. Cela se comprend dans la mesure où une licence coûte entre 25 et 40 euros. Si celle-ci est nécessaire pour participer à une compétition de manière légale, elle ne sert absolument à rien en période de confinement. Les joueurs, cloîtrés chez eux, préfèrent s’adonner à leur entraînement hebdomadaire.