Aujourd’hui, qui ne sait pas que Marseille est le berceau de la pétanque en France ! Et pourtant, les chiffres de l’INSEE semblent mettre en cause cette affirmation. Cette organisation vient, en effet, de publier le mois dernier un rapport dont le titre est « dénombrement des équipements de 2021 ». Dans ce document, il est clairement énoncé que Marseille ne détient pas la première place en termes de nombre de boulodromes.
Marseille recalée à la pétanque
Pour les Marseillais, la pétanque représente beaucoup de choses. Pour les habitants, il est courant de jouer au sport de boules toute l’année, tout en profitant du soleil du sud de la France. Mais cette fois-ci, la donne change. L’Insee sacre Toulouse première ville de l’Hexagone à présenter le plus grand nombre de terrains de pétanque. Elle arrive à surpasser Reims, et contre toute attente, la cité phocéenne. Cela n’est peut-être pas étonnant. Il ne faut pas oublier que parmi les 300 000 licenciés professionnels à la pétanque de France, 10 000 licenciés nous viennent de la Haute-Garonne.
Toulouse reprend les rênes du sport de boules
Quand on parle de la ville de Toulouse, beaucoup pensent immédiatement au sport de contact qu’est le rugby. Cela dit, cette cité recèle plus d’un tour dans son sac. C’est ce qu’a découvert l’institution nationale de la statistique et des études économiques locales dernièrement. La ville serait aussi celle qui bat tous les records en nombre de boulodromes à la pétanque. Cette situation nous ouvre les yeux à tous. En effet, si on rattachait le sport de boules à Marseille, où s’est déroulé les 60 ans du Mondial La Marseillaise, on peut dire maintenant que la ville Rose détient une place importante dans ce sport.
En tout, cette dernière compte 101 boulodromes. Dans le classement, Reims se place en deuxième position avec 86 terrains de pétanque. La région est suivie de près par Marseille avec ses 77 terrains locaux. Quant à la quatrième position, elle est occupée par Paris qui compte aujourd’hui 67 boulodromes à pétanque. Ce résultat est loin de surprendre étant donné que la Haute-Garonne figure parmi les endroits qui possèdent le plus de licenciés en France. Cette tendance existe depuis des années et ne risque pas de s’arrêter du jour au lendemain.
La Haute-Garonne remonte la pente suite à la crise
Rien que cette année, l’emplacement a enregistré 10 000 demandes de licences. D’après Raymond le Manach, cela ressemble au nombre de licenciés dans les Bouches-du-Rhône. Bien que le Covid a eu des conséquences désastreuses sur ce sport, dont la perte de joueurs talentueux, l’avenir de la pétanque demeure scintillant dans la Haute-Garonne. Il faut ajouter qu’auparavant, ce nombre avait déjà frôlé les 12 000, toujours d’après ce président du comité départemental de pétanque de Haute-Garonne.
Personne ne semblait ainsi étonné lorsque l’Insee a publié son rapport. Après tout, « il y a énormément de pratiquants dans le département et ils sont très bien dotés en terrain ». Si Marseille vient d’annoncer son projet de boulodrome ouvert, Toulouse en possède en nombre, et ce, depuis des années. D’ailleurs, si vous passez dans le département 31, n’hésitez pas à visiter ces terrains fermés et ouverts. Dans la région, quasiment toutes les communes sont équipées de boulodrome. C’est le cas, tant dans les grandes villes que dans la campagne.
Une commune dynamique qui reflète l’esprit pétanque
Bien que disputée dans des compétitions officielles, il ne faut pas oublier que la pétanque est avant tout un jeu, un divertissement qui réunit toute la famille lors d’un dimanche après-midi. Elle n’est pas réservée à une minorité de joueurs et admet aussi bien les jeunes gens que les plus âgés. C’est dans une optique d’encouragement que la ville Rose dispose, à ce jour, de 101 boulodromes dont 10 terrains couverts. Par ailleurs, on notera que la Haute-Garonne est l’emplacement où se déroule le plus grand nombre d’organisations en termes de compétitions de pétanque annuelles. Du mois de février à la mi-décembre, les statistiques dévoilent jusqu’à 800 tournois mis en œuvre par an.
